Penser aux atouts du Malraux et du déficit foncier

Outre les SCPI Duflot, encore rares (lire ci-contre), deux autres types de SCPI de défiscalisation, confidentiels, pourraient séduire les investisseurs cette année. Le premier, les SCPI Malraux, ont pour intérêt de ne pas être inclus dans le plafonnement global des niches fiscales. Leur patrimoine est constitué d’immeubles d’habitation anciens, à rénover, situés dans des secteurs sauvegardés. L’avantage fiscal, de 22 % ou 30 %, calculé sur la fraction du montant de l’investissement affecté aux dépenses de rénovation, est immédiat, dès l’année de souscription, et non pas étalé sur neuf ans comme pour les SCPI Duflot.

Le second, les SCPI dites de « déficit foncier », investissent dans du bâti ancien à rénover. Ce dispositif, non soumis au plafonnement global des niches fiscales, permet aux investisseurs de déduire le montant des travaux de leurs revenus fonciers, sans plafonnement, et, dans une certaine mesure, de l’imputer sur leur revenu global dans la limite de 10.700 euros. Il convient aux contribuables situés dans des tranches marginales d’imposition élevées.